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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 14:09
POUR ELLE, VOLENT LES HEROS

Amir GUNTFREUD

Collection Du monde entier, Gallimard

Parution : 19-03-2015

 

«À quatorze ans, je fus exaucé – je devins beau. Au fil des jours, à mon insu, s’étaient opérés en moi des changements qui font que jusqu'à aujourd’hui les femmes me désirent, me sourient spontanément au moindre échange de regards, et répondent à mes avances les plus hypocrites.» 


C’est ainsi qu’Arik découvre son pouvoir de séduction à l’adolescence, sans savoir que son physique ne suffira pas à gagner le cœur de l’amour de sa vie, l’énigmatique Mikhal, qui n’est autre que la petite sœur de son ami Benny. Et les amis sont essentiels dans cette cité ouvrière près de Haïfa où grandit Arik dans les années soixante-dix : Benny dont la carrière d’expert-comptable semble toute tracée, Tsion qui se rêve en champion de basket tout comme Guidon en physicien, et Yoram qui se lance très tôt dans les affaires sont les complices inséparables d’Arik. Après avoir passé leur jeunesse ensemble, ils seront prêts à tout pour arracher la belle Mikhal aux griffes d’une secte, la ramener à la maison, et dans les bras de leur ami. 


Pour elle, volent les héros est le récit tendre et drôle d’une amitié et d’une obsession amoureuse tout autant que la chronique de la société israélienne des années soixante à la mort d’Yitzhak Rabin.

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 14:04

UNE PROIE TROP FACILE

Yshaï SARID

Actes Sud Littérature Actes Noirs Novembre 2015

 

Appelé à effectuer sa période de réserve dans l’armée, un avocat d’une trentaine d’années se voit confier une curieuse mission : une jeune soldate religieuse pratiquante a déposé une plainte pour viol contre un brillant officier aux états de service irréprochables. L’avocat commence à enquêter, aidé d’un collègue de bureau. Il quitte Tel-Aviv, son bruit et ses gratte-ciels, pour rendre visite aux parents de la soldate, dans une petite ville pauvre du Sud d’Israël. Il se rend ensuite dans l’unité de l’officier, un bunker basé à la frontière du Liban.
À mesure qu’il avance dans son enquête, la réalité se dérobe sous le masque des apparences. Qui est cet officier pur et dur, patriote, militariste, perfectionniste ? Et qui est cette adolescente d’une ville du Sud, qui se veut religieuse et intouchable ? À travers ces deux figures ambiguës, Yishaï Sarid dresse le portrait nuancé et complexe d’un Israël brutal et insaisissable.


Dans ce premier roman, l’auteur du Poète de Gaza manie les fils de l’intrigue avec une extrême habileté. Au moyen d’une écriture dont la simplicité le dispute à l’intelligence, il brouille à dessein les pistes de l’enquête pour ouvrir celles de la réflexion.

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 13:55

SARID Yshaï

Né en 1965 à Tel Aviv-Jaffa, Yshaï Sarid est avocat  après avoir été procureur, et romancier israélien, auteur de romans policiers.

Il étudie le droit à l'Université hébraïque de Jérusalem. Il devient ensuite avocat, puis procureur général, avant de travailler dans le privé.

Un temps officier de l'armée israélienne, il est le fils de l’homme politique et député Yossi Sarid, fondateur du Meretz, (parti politique israélien laïc et socialiste), ministre de l’Environnement puis de l’Education dans les gouvernements de Yitzhak Rabin et Ehud Barak, et grande figure de la gauche pacifiste.

Son épouse, elle, est la petite-fille de Moshé Dayan, militaire et homme politique israélien, et la fille de la maire-adjoint de Tel-Aviv, Yael Dayan.

L’auteur est lui un sioniste de gauche, moins engagé que son père mais à la conscience civique revendiquée.

 

Il remporte le grand prix de littérature policière en 2011 pour Le Poète de Gaza.

 

Une proie trop facileActes Sud, coll. « Actes noirs », 2015 

Le Poète de GazaActes Sud, coll. « Actes noirs », 2010 

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    28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 13:40

    LE POETE DE GAZA

    YSHAI SARID

     

    ACTES SUD , Collection Actes Noirs 2011

    BABEL, Babel Noir 2013

     

    Un agent important des services secrets israéliens spécialisé dans la mise en échec des attentats suicide se voit confier une mission particulière. Il doit entrer en contact avec Dafna, une romancière israélienne, en se faisant passer pour un jeune auteur en quête de conseils. Il nouera progressivement des liens d’amitié avec elle et lui proposera d’exfiltrer de Gaza son ami Hani, un poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale, afin de le faire soigner en Israël. Sa cible : le fils de Hani, chef d’un dangereux réseau terroriste.
    Mais à mesure qu’il pénètre les vies de Dafna et de Hani, le mur de ses certitudes s’effrite. Les deux écrivains rallument en lui des sentiments étouffés par des années d’interrogatoires musclés, de tortures et d’assassinats. Il poursuit néanmoins sa mission, tenu par un sens du devoir et des réflexes de soldat profondément enracinés. Mais pour combien de temps encore ?
    Thriller captivant, 
    Le Poète de Gaza est une véritable opération à coeur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession.


    Ce roman a reçu en France le Grand Prix de littérature policière 2011.

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    26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 13:35

    ALONI Nissim

     

    Après avoir participé à la guerre d’Indépendance et étudié à l’Université hébraïque de Jérusalem, Nissim Aloni (1926-1998) passera une année à Paris. Sa rencontre avec le théâtre européen sera une révélation. À son retour, sa fantaisie et la puissance de sa dramaturgie renouvelleront en profondeur la scène théâtrale israélienne, dont il sera l’étoile filante. Il a reçu, entre autres, le Prix Bialik en 1983 et le prestigieux Prix d’Israël pour le théâtre en 1996.

    Il n'avait jamais été traduit en France, c'est désormais chose faite avec son roman Le Hibou.

    Paru en 1975, ce roman a été publié en France en 2016.

     

    Le hibou, Editions Viviane Hamy 2016

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    26 février 2017 7 26 /02 /février /2017 13:33

    LE HIBOU

    Nisim Aloni

    Editions Viviane Hamy , 2016

    Les légendes courent : un hibou vieux de mille ans rendrait aveugle quiconque ose l’approcher ; le diable fréquente tous les soirs le Café de monsieur Pinto ; la nuit, des hurlements filtrent des murs du fournil de monsieur Sasson… Mais c’est le soldat turc d’Edirne qui hante les esprits : fonce-t-il toujours vers les positions ennemies alors qu’une bombe lui a arraché la tête ? Notre jeune héros y croit dur comme fer… bien plus que ses copains. Dans ce quartier populaire de Tel Aviv, au début des années 40, leurs aventures dans le terrain vague ou le long de la voie ferrée sont bien plus essentielles que la Guerre qui n’est qu’une voix émanant du poste de radio.

    « On galopait sur des chevaux blancs au-dessus des abîmes, pour échouer dans les bordels de la rue Allenby, en compagnie des soldats. Salamon racontait que son oncle aveugle l’emmenait à Jaffa tous les samedis. Près d’un couvent chrétien, il y avait des échoppes où l’on vendait des dattes couleur pourpre et des prostituées qui prenaient des bain de soleil, les jambes écartées. »

    Ce très beau et court roman permet de découvrir l'un des grands dramaturges israéliens, traduit pour la première fois en France.

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    16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 19:27

    DOULEUR

    ZERUYA SHALEV
    [Pain]

    Trad. de l'hébreu par Laurence Sendrowicz

    Collection Du monde entier, Gallimard

    Parution : 16-02-2017

     

    Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d’école ambitieuse et la mère de famille engagée qu’elle est s’efforce de prouver qu’elle contrôle la situation. 
    Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d’un médecin qu'elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l’avait brutalement quittée lorsqu’elle avait dix-sept ans. Dans un vertige sensuel et existentiel, Iris éprouve alors la tentation de faire revivre cette passion qu’elle croyait éteinte : et si une seconde chance se présentait à elle ? 
    Ce roman aussi puissant que subtil dévoile les séquelles que le passé peut laisser sur les corps et les esprits, tout en interrogeant notre capacité à faire des choix, au moment même où la vie nous renvoie à l’essentiel.

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    12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 19:19

    Un roman égyptien

    Orly Castel Bloom

    Actes sud 2016 Lettres hébraïques

    Septembre, 2016 / 11,5 x 21,7 / 208 pages

    traduit de l'hébreu par : Rosie PINHAS-DELPUECH

     

    Autoportrait avec famille, Le Roman égyptien rejoue comme aux dés les pérégrinations des Castil, originaires d’Égypte et auparavant d’Espagne, et encore avant, de la sortie biblique d’Égypte. Sauf que les ancêtres bibliques d’Orly Castel-Bloom ne sortent pas d’Égypte : ils y restent et forment une tribu sauvage, autochtone, qui oublie son judaïsme. Quant aux Castil d’Espagne, ils restent eux aussi sur place et se convertissent pour échapper à l’Inquisition, leur fille devenant même porchère pour donner le change. Plus tard, la famille quitte l’Égypte avec un mouvement de jeunesse sioniste ouvrier et rejoint un kibboutz en Israël, dont elle sera expulsée aussi pour excès de jusqu’au-boutisme stalinien…
    À l’issue de ces trois expulsions historiques dont elle est le fruit, la narratrice n’a pas de nom, pas d’identité, elle est l’aînée, “la grande fille”, “la grande”, en quête permanente d’une place dans le monde.
    La romancière explose ici la narration classique
    façon puzzle, pour mieux dire les éparpillements de l’âme et le poids de l’hérédité. Entre montagnes russes et kaléidoscope d’images et d’émotions, le roman – comme la famille – fait rhizome : les souvenirs qu’on se transmet sous forme d’histoires confinant au légendaire deviennent le limon d’un roman familial aussi constitutif que destructeur et c’est dans ce corps à corps acharné avec un passé lourd de blessures mais traversé d’éclats de rire qu’Orly Castel-Bloom déchaîne une singularité radicale aux résonances universelles.

     

     

    Hélène Schoumann, Jerusalem Post :

    « Un livre plein d’images et de couleurs, tel un univers fractionné qui miroite comme un kaléidoscope et brûle sous les feux de la lumière.  »

    Nicolas Weill, Le Monde des livres :

    « Plus qu'une histoire soumise à la chronologie, le livre donne l'impression d'un longue séquence de cinéma où la caméra s'attarderait sur quelques gros plans avant de reprendre son travelling. L'originalité de la démarche d'Orly Castel-Bloom tient ici à la structure du récit. Comme certains textes sacrés, le roman dessine une sorte de parcours en chiasme où le motif principal, celui vers lequel tout converge, se trouve au centre, et non à la fin du texte.  »

    Kerenn Elkaïm, Livres Hebdo :

    « Elle a son style bien à elle, court, ciselé, impitoyable. Construite de façon anti-chronologique, cette chronique familiale se veut pleine de gravité et de légèreté.  »


     

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    5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 19:16

    Judas

    Amos OZ

    [Ha besora al-pi yehuda iskariot] Trad. de l'hébreu par Sylvie Cohen

    Gallimard - Collection Du monde entier,

    Parution : 25-08-2016

     

    Le jeune Shmuel Asch désespère de trouver l’argent nécessaire pour financer ses études, lorsqu’il tombe sur une annonce inhabituelle. On cherche un garçon de compagnie pour un homme de soixante-dix ans ; en échange de cinq heures de conversation et de lecture, un petit salaire et le logement sont offerts. 
    C’est ainsi que Shmuel s’installe dans la maison de Gershom Wald où il s’adapte rapidement à la vie réglée de cet individu fantasque, avec qui il aura bientôt des discussions enflammées au sujet de la question arabe et surtout des idéaux du sionisme. Mais c’est la rencontre avec Atalia Abravanel qui va tout changer pour Shmuel, tant il est bouleversé par la beauté et le mystère de cette femme un peu plus âgée que lui, qui habite sous le même toit et dont le père était justement l’une des grandes figures du mouvement sioniste. Le jeune homme comprendra bientôt qu’un secret douloureux la lie à Wald... 
    Judas est un magnifique roman d’amour dans la Jérusalem divisée de 1959, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion admirable sur les figures du traître, et assurément un ouvrage essentiel pour comprendre l'histoire d’Israël. Un chef-d’œuvre justement acclamé dans le monde entier.

     

    «L’écrivain israélien revient avec un récit intimiste, qui tisse quelques-uns des grands thèmes de son œuvre.»
    Nicolas Weill, Le Monde des Livres

    «Un roman traversé par le souffle de l’amour et de l’Histoire dans la Jérusalem secrète des années 1950.»
    Martine Gozlan, Marianne

    «Amos Oz livre une réflexion vibrante sur la trahison. Un roman puissant et audacieux.»
    Nathalie Crom, 
    Télérama

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    31 janvier 2017 2 31 /01 /janvier /2017 20:10

    Ayelet Gundar-Goshen est romancière, scénariste et psychologue.

    Née en 1982 en Israël, elle est diplômée en psychologie clinique à l’Université de Tel-Aviv. Elle a également fait des études de cinéma à l’École de cinéma et de télévision Sam-Spiegel à Jérusalem. L’écriture, c’est toute sa vie : ses scénarios de films ont remporté des prix dans plusieurs festivals internationaux et elle a déjà écrit trois romans.

     

    Son premier livre Une nuit, Markovitch a gagné le Prix Sapir du premier roman.

    Son deuxième roman Réveiller les lions a fait l'objet d'une adaptation télévisée aux Etats-Unis. Il a de plus été référencé dans la liste des 100 romans à retenir de l'année 2017 par le New-York Time.

    Elle est membre de l'association pour les droits civils en Israël.

    Ayelet Gundar-Goshen dit que "la littérature est le meilleur vecteur d’empathie jamais inventé car elle nous glisse dans la peau de l’autre".

     

    Bibliographie

    La menteuse et la ville, Editions Presses de la Cité, 2019

    Réveiller les lions, Editions Presses de la Cité, 2017

    Une nuit, Markovitch Editions Presses de la Cité, 2016

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