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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 15:53
 MAGUEN Mira
Mira Maguen est née à Kfar Saba en 1968 dans une famille religieuse. Mariée à 20 ans avec un ingénieur, elle a trois enfants et deux petits-enfants. Elle s'est éloignée de la vision du monde de sa famille et dans son dernier livre elle s'interroge sur la foi et Dieu.
Après avoir enseigné pendant quelques années dans le primaire, elle entreprend des études de psychologie et de sociologie puis devient infirmière à l’hôpital Hadassah à Jérusalem. Elle commence à écrire au début des années 1990. Depuis, elle a publié un recueil de nouvelles et quatre romans qui deviennent des best-sellers traduits en Allemagne. Avec le succès populaire, elle obtient aussi la reconnaissance des milieux littéraires. Des papillons sous la pluie est son dernier roman paru en Israël en 2005.

Bibliographie
Des papillons sous la pluie, Mercure de France, 2008
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 22:32
 My first Sony
Benny Barbash

 

Yotam, Shmouel et Naama, trois enfants témoins des rapports humains qui les entourent. L'amour et les ruptures de leurs parents, les relations filiales avec leurs grands parents, les discussions politiques houleuses, l'héritage de la Shoa, la religion et la vie , qui fait son chemin cahin caha, de manière caustique, triste ou heureuse.

Les enfants sont , c'est bien connu, des éponges qui absorbent tout. Tout ce qui se déroule autour d'eux, se fait ou se dit est absorbé , enregistré. Ici ;l'enfant c'est Yotam et son rôle d'éponge est extériorisé pour mieux nous le faire ressentir.

Yotam dispose d'un magnétophone, celui offert par son père, un Sony, plus exactement 'My first Sony' comme c'était indiqué sur la boite.

Alors l'écriture de Benny Barbash nous retranscrit l'ensemble de ses enregistrements, sans censure ni commentaires superflus. Avec le langage babillard d'un enfant qui s'essouffle à parler trop vite mais de peur que l'on n'écoute pas jusqu'à la fin et qui nous entraîne dans des phrases interminables (qui peuvent facilement faire deux pages) en passant du coq à l'ane puis au dragon, à l'araignée, à la colombe pour revenir aux petits poussins.

Et on l'écoute, sous le charme, de cette écriture rapide et rythmée, naîve et pourtant si réaliste, sans concession, très détaillée. Et à écouter ainsi tout le monde, on reste sans parti pris, compréhensif, parce que chacun a finalement ses raisons et que l'on se prend de tendresse pour tous. Et que la vie , ma foi oui, est ainsi.

Ce livre nous parle de ruptures, rupture amoureuse, rupture politique, rupture religieuse, rupture filiale, rupture fraternelle; comme nous sommes tous capable d'en connaître parce que la vie est ainsi faite. La société israélienne s'offre comme un terrain d'autant plus propice à ces ruptures qu'elle est traversé de multiples clivages, l'antagonisme religieux et l'antagonisme politique étant les plus important.

Ce livre parle enfin de la place de l'artiste dans une société très codifié, Rony Barbash en a eu l'idée après un accident de moto, alors qu'il était à l'hopital, en voyant son fils utiliser un magnétophone pour enfant et alors qu'il traversait une période difficile.


J'ai beaucoup aimé ce livre qui se lit sans difficultés, on suit avec joie l'enfant conteur et l'on s'attache à ses pas. A recommander et à lire au plus tôt

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 22:22

LIEBRECHT Savyon
Savyon Liebrecht est née en 1948 à Munich en Allemagne. Elle émigre en Israël avec sa famille dans les années 50 juste après la création de l’État d’Israël. Elle étudie la philosophie et la littérature à l’université de Tel-Aviv. Elle commence à publier en 1986, des romans, nouvelles, scénarios de télévision et pièces de théâtre. En 1987, elle est lauréate du prix Alterman pour son premier recueil de nouvelles. Deux de ses scénarios télévisés ont également été primés.
Un toit pour la nuit est un recueil de sept récits construits autour de sept lieux qui évoquent autant l’histoire intime et sentimentale d’une jeune femme et des autres personnages que la construction parfois douloureuse de l’État d’Israël toujours en quête d’identité et en proie aux fantômes du passé. Comme souvent dans la littérature israélienne contemporaine, et Savyon Liebtecht n’échappe pas à ce courant littéraire, l’histoire individuelle est intimement liée à l’histoire du pays et au destin tragique du peuple juif au vingtième siècle.

Bibliographie
Un toit pour la nuit, nouvelles, éd. Buchet Chastel / Caractères, 2008

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 22:08
 LEVIN Hanoch
Hanoch Levin (né à Tel Aviv en 1943 - 1999) a étudié la philosophie et la littérature à l'université de Tel Aviv. Il est l'un des principaux dramaturges israélien, Levin a écrit 50 pièces, dont 34 ont été jouées sur scène. L'oeuvre théâtrale de Levin inclut des comédies, des cabarets satiriques et des tragédies, dont il a dirigé la plupart.
Il a également publié des recueils de pièces satiriques, des histoires courtes et des poésies. Il a commencé sa carrière littéraire en écrivant de la poésie, mais il a attiré l'attention du public en 1968, avec son spectacle de cabaret " Toi, moi, et la prochaine guerre ".
Levin a été auteur dramatique résident au théâtre Cameri à Tel Aviv. Il a aussi travaillé avec le théâtre national d'Israël, Habima. Il a reçu de nombreuses récompenses théâtrales en Israël et à l'étranger (le festival d'Edimbourg) et ses pièces ont été mises en scène dans les festivals autour du monde.
Le statut de Levin en tant que grand satiriste du théâtre israélien demeure incontesté. Ses pièces traitent uniformément de la tristesse de la vie et de la bassesse de l'humanité. Il a été comparé à Jonathan Swift pour les aspects de son oeuvre, aussi bien que pour son humeur tranchante dans le dévoilement de la grossièreté humaine. L'humiliation inhérente à la physionomie humaine est un thème constant, et aucun des caractères de Levin -- oppresseurs ou opprimés -- n'est épargné. Le concept du bonheur est absurde dans sa vue du monde.

Bibliographie
Que d'espoir Editions théatrales Coll Répertoire contemporain, 2007
Théâtre choisi Vol 1, 2, 3, Editions théatrales Coll Répertoire contemporain 2006
Histoires sentimentales sur un banc public et autres nouvelles Stock 2006
Yacobi et liedenthal marchands de caoutchouc Théâtre des treize vents 1995
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 21:45
 LEV Eleonora
Née en Pologne, sa famille a été entièrement anéantie dans les camps, nazis et staliniens, à l'exception de son père avec qui, enfant, elle a émigré en Israël. Critique littéraire et traductrice elle vit et travaille à Tel-Aviv.
Elle est aussi éditeur littéraire de "Words and Images, The Jerusalem Literary project" une série d'interviews vidéo d'auteurs juifs, menée par la Bibliothèque nationale de Jérusalem. 
Pour son roman  "Premier matin au paradis", elle a reçu le Bernstein Prize, le prix littéraire le plus important d'Israël et le prix Keshet Livre d'or.

Bibliographie
Premier matin au paradis , Seuil Cadre vert , 2003
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 21:34

 LESHEM Ron
Ron Leshem est né en 1976. Après des étudesde droit, il a été journaliste et éditeur pour le quotidien Yedioth Ahronoth entre 1998 et 2002 et pour Ma’ariv, le deuxième grand quotidien israélien, entre 2002 et 2006. Il devient ensuite directeur des programmes de la chaîne 2. A ce titre, c'est lui qui supervise «Travail d'Arabe», la sitcom écrite par l'écrivain Arabe israélien Sayed Kashua, qui fait hurler de rire le pays et bat tous les records d'audience.
Il acquiert une réputation dans le monde littéraire avec son premier roman, Beaufort pour lequel il obtient le prix Sapir , le Goncourt israélien. Adapté à l’écran par Joseph Cedar, le film éponyme remporte l’Ours d’argent au festival de Berlin en 2007.

Bibliographie
Beaufort, Seuil, 2008

Niloufar, Seuil, 2011

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 21:30
 LAPID Yaïr
Né à Tel-Aviv en 1963, Yaïr Lapid est une figure marquante de la vie culturelle israélienne. En parallèle à sa carrière de journaliste et d’écrivain (romans policiers, œuvres pour la jeunesse), il présente depuis quelques années une émission très populaire à la télévision israélienne. Son premier roman, Double Jeu, est paru chez Fayard en 2007.
Il est le fils de Joseph Tommy Lapid, ancien ministre de la Justice et de Shulamit Lapid, romancière.

Bibliographie
La Sixième Énigme , Fayard , 2008
Double Jeu , Fayard , 2007
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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 21:18
 LAPID Shulamit
Shulamit Lapid est née en 1934 à Tel-Aviv. Après des études de langues orientales à l'Université hébraïque, elle a dirigé l'Association des écrivains israéliens. Romancière, nouvelliste, dramaturge, elle a écrit depuis 1984 quelques-uns des meilleurs thrillers psychologiques israéliens. Toutes ses enquêtes ont pour décor Beershéva, la capitale du Néguev, et pour héroïne Lisie Badikhi.
Son mari Joseph Tommy Lapid, rescapé de l'holocauste, ancien journaliste et ancien ministre de la justice est décédé le 1er juin 2008.
Elle est la mère de l'écrivain Yaïr lapid.

Elle a reçu le prix du Premier Ministre de Littérature en 1987, le International Theater Institute Award en 1988, le German Krimipreis en 1996 et le prix Newmann.

Bibliographie
Tempête sur Beershéva Fayard 1999
Le bijou Fayard 1997
Alerte à Beershéva Fayard 1996
Notre correspondante à Beershéva Fayard 1995

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 20:20

KISHON Ephraïm
Né le 23 aout 1924 – Décédé le 29 janvier 2005
Son vrai nom est Ferenc Hoffmann, il est né à Budapest dans une famille juive bourgeoise et assimilée , il étudia la sculpture et la peinture, avant de se lancer dans la satire et le pamphlet.
En 1941, alors qu’il achevait ses études à l’Académie du Commerce, les organisations antisémites commencèrent à sévir dans son pays et lors de l'entrée en guerre de la Hongrie, il fut enfermé dans plusieurs camps de concentration. Il ne survécut que grace à son habileté aux échecs qui lui valut la faveur d'un commandant.
Il écrirait plus tard dans son livre Le bouc émissaire : « Ils ont fait une erreur—Ils ont laissé un satiriste en vie. »

Par la suite, il parvint à s'échapper du convoi de transport vers le tristement célèbre camp de Sobibor, en Pologne.

Rentré à Budapest, il y retrouva sa famille qui se cachait, puis, grâce à l’aide d’un voisin courageux, qui lui fournit de fausses pièces d’identité, il put vivre jusqu'à la fin de la guerre sous l'identité de "Stanko Andras", ouvrier slovaque.

Après la Shoah, il changea son patronyme, Hoffman, en Kishont, et réussit à gagner sa vie honorablement, sous le régime stalinien, en tant que journaliste d’une publication satirique en faveur du pouvoir communiste. Mais conscient du mensonge dans lequel il vivait, il saisit la première occasion qui se présentait, lors d’une foire à Prague, pour quitter la Hongrie avec son épouse et émigrer en Israël. Il fut inscrit à l'office de l'immigration sous le nom d'Ephraïm Kishon.

Le couple s’installa alors dans le kibboutz Kfar Hahoresh, où Ephraïm Kishon acquit ses premiers rudiments d'hébreu.
Il obtint quelque temps plus tard un poste dans la rédaction d’un journal hongrois local, où il était chargé de l’édition nocturne, et dans le quotidien Omer, rédigé en langue hébraïque facile (Ivrit Kala), après deux ans de séjour dans le pays.
Il entama alors une carrière d’humoriste et offrit ses services aux grandes publications israéliennes, mais ses propositions furent rejetées, jusqu’au jour où le journal Davar publia l’un de ses articles. La même année, Kishon publiait son premier ouvrage, où il décrivait avec humour les premiers pas d’un nouvel immigrant.

On lui confia en 1952 la colonne Had Gadya dans le quotidien Ma'ariv. Son inventivité extraordinaire, tant au niveau du langage que de la création de personnages, faisait fureur, et fut utilisée ensuite dans d'innombrables sketches et représentations théâtrales.
Ephraïm Kishon anima cette rubrique pendant 30 ans.

En 1953, le théâtre Habima mit en scène sa première pièce, Son nom le précède, qui obtint un grand succès : c’est la première fois qu’un écrivain osait critiquer le pouvoir, alors entre les mains du Mapam, parti de gauche.

Par la suite, ses œuvres ont été traduites à l’étranger. On se souvient par exemple des Petites filles de Loth ou des Sacrés fils d’Abraham, parus en français.

Ephraïm Kishon devint rapidement le porte-parole d’Israël à l'étranger, où on le compara à des auteurs renommés, comme Cholem Aleichem, Art Buchwald ou Mark Twain.
Il poursuivit ensuite une carrière de scénariste de niveau mondial et réalisa cinq films en Israël.
Ses œuvres ont obtenu de nombreux prix internationaux, notamment à Hollywood.

Le prix Israël a été décerné à Ephraïm Kishon en 2002 pour l'ensemble de son œuvre. Le jury qui l'a choisi l'a décrit comme étant le plus grand humoriste de l’État, qui avait réussi à réaliser une œuvre culturelle et à présenter toutes les facettes de la société israélienne.

Il était encore souligné qu’Ephraïm Kishon avait su exprimer le renouveau du peuple juif, après l’horreur de la Shoah qui avait déchiré l’Europe. Il avait su exposer les problèmes que le jeune État devait affronter et avait eu le génie de présenter les difficultés quotidiennes de l’Israélien moyen


Bibliographie

Paradis à louer Trevise, 1981
Quelle famille! Mais c'est la mienne edition de Trévise 1980
Rire à Jérusalem, l'humour des lamentations Alta 1980
Les petites filles de Loth Hachette 1963
Petits fours et pièces montées Alta 1980
Les sacrés fils d'Abraham : Contes juifs Les éditions Planète 1970
La baleine a le aml de mer Hachette 1967
Défense de jouer de la trompette à Jericho après 20 heures Solar 1973
C'est ma meilleure épouse Trévise 1982
Par le kibboutz....de la lorgnette Solar 1974

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16 juin 2008 1 16 /06 /juin /2008 20:16

 KIMHI Alona
Alona Kimhi est née en 1966 en Ukraine. En 1972, sa famille émigre en Israël à Kyriat Bialik. Après son service militaire, elle fait des études de théâtre à l’académie Bet Zvi et entame une carrière de comédienne au théâtre et au cinéma. Si elle dit ne pas avoir souffert de l’exil et de son traumatisme, elle confesse son dégoût des événements qui ont marqué l’histoire récente au Proche-Orient. En 1993 elle commence à publier des pièces de théâtre puis se tourne définitivement vers la littérature en 1996 avec la publication de son premier recueil de nouvelles, Moi Anastasia, primé dès sa parution en Israël et qui paraît aujourd’hui en France. Ces premiers textes annoncent l’originalité de l’œuvre de la future romancière. La touche particulière d’Alona Kimhi réside dans sa capacité à rendre le désespoir presque drôle. Suivront deux romans, Suzanne la pleureuse en 1999 et Lily la tigresse en 2004 qui lui apportent une consécration internationale.

Bibliographie
Victor et Macha, Gallimard, 2015
Journal de Berlin, Gallimard, collection folio 2€, 2010

Moi, Anastasia, nouvelles, Gallimard, mars 2008
Lily la tigresse, Gallimard, 2007
Suzanne la pleureuse, Gallimard, 2003

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